Pathologies Liées à la Pratique d'un Instrument de Musique Chez les Musiciens : Clarinettistes, Saxophonistes, Violonistes, Pianistes etc. Affections dûs a l'Usage Itératif d'un Instrument de Musique : Prévention & Traitement, par Jean-Christian Michel, Docteur en Médecine.
Les pathologies liées à l'exercice de la musique, tant physiques que psychiques font l'objet désormais d'un domaine spécialisé de la médecine, qui exige une étroite collaboration entre chercheurs, médecins et artistes. En effet un syndrome de surmenage est observé dans près de 60% des cas. Les pathologies de l’appareil locomoteur sont monnaie courante chez les musiciens, et tout particulièrement chez les concertistes et musiciens de haut niveau, Des dystonies de fonction sont notées dans 6 % des cas. Près de 80 % des virtuoses souffrent de dysfonctionnements ostéo-tendineux, dont 60 % se plaignent de douleurs rachidiennes, 50 % d'algies au niveau du poignet ou de la main, avec jusqu'à 20 % de syndromes canalaires. Si la musique est reconnue unanimement pour son effet bénéfique sur le cerveau (des statistiques scientifiques montrent que seulement 4 à 5 % de la population serait "a-musicale", c'est à dire dépourvue de goût ou d'aptitude musicale, l'ensemble des humains étant doté d'un "cerveau musical" plus complet), de très rares observations ont fait état de pathologies mentales liées à une mauvaise gestion du stress : angoisses envahissantes, au-delà du trac normal, pouvant entrainer des répercussions sur le corps telles que contractures. Les pathologies liées à l'exercice d'un instrument de musique pratiqué de manière intensive, peut se comparer à juste titre à l'entraînement d'un sportif de haut niveau. En effet tous deux consacrent leur quotidien à améliorer leurs performances, passionnés et esclaves du but à atteindre. Ils infligent ainsi à leur organisme des traumatismes d'une extrême violence, même si cela ne semble pas toujours aussi évident chez le musicien. Car si le sportif bénéficie d'un suivi médical, il n'en est pas encore ainsi pour l'interprète. Celui-ci, de surcroît veut ignorer sa souffrance : Il finit presque par la considérer comme sa dîme d'accès à la virtuosité ! Une prise en charge serait par conséquent nécessaire pour limiter les inconvénients spécifiques dues à la pratique d'un instrument de musique.
Chez les musiciens victimes de la pratique sans doute excessive d'un instrument de musique, le clarinettiste n'échappe pas à la règle. On rencontrera chez lui, par conséquent, une liste non exhaustive de pathologies liées à l'exercice de son art : les syndromes de surmenage concernent près de 60 % des musiciens. Viennent en premier lieu les troubles osteo-musculo-tendineux, entre autres les tendinopathies du membre supérieur et les troubles temporo-mandibulaires des muscles masticateurs et des articulations temporo-mandibulaires ; puis différentes pathologies de la sphère buccale, comme l'herpès et certaines dermatoses. Parfois aussi, et c'est le cas de bien des émotifs, les troubles psychologiques. Les dystonies de fonction sont plus fréquentes chez les clarinettistes que chez les autres instrumentistes et touchent avant tout les musiciens professionnels ou les amateurs ayant exagéré leur entraînement. Artistes classiques et musiciens de jazz y sont représentés en proportion sensiblement égale.
Les pathologies ostéo-tendineuses, nous l'avons vu, sont les plus fréquentes. Elles sont liées au poids de l'instrument combiné à la position du clarinettiste. La majorité de la charge de la clarinette s'effectue sur le pouce de la main droite. TENDINITES Cette pesanteur combinée à une mauvaise posture du clarinettiste peut engendrer des tendinites, qui sont des inflammations des tendons et des ligaments. On rencontre ces pathologies au niveau de l'épaule (inflammation du tendon du long biceps), tendinites du membre supérieur droit, de l'avant bras (tennis elbow, tendinite du coude, epicondylite), de la main et plus rarement des doigts. La topographie des douleurs fait apparaître la statistique suivante : Tendinite de l'épaule 11 %, tendinite du coude 11 %, nevralgies de la main ou du poignet 44 %, arthropathies du rachis 41 % (dont douleurs cervicales 11 %, dorsales 22 %, et lombaires 18 %). LE DOIGT À RESSAUT DIT "DOIGT À RESSORT" Le doigt a ressaut appelé improprement "doigt à ressort" s'inscrit dans la pathologie des tendinites. C'est une affection bénigne, mais invalidante, pas forcément liée à l'exercice de la clarinette, mais due le plus souvent à des micro-chocs répétés au niveau de la paume de la main. Cette pathologie va bien entendu considérablement gêner le clarinettiste, qui a besoin de toute la souplesse de ses doigts. Le doigt a ressaut, tenosynovite du fléchisseur, est du à l'inflammation du tendon fléchisseur d'un des doigts de la main, généralement le médius. La gaine tendineuse dans la paume de la main forme une sorte de poulie, qui laisse circuler librement le tendon en temps normal. Mais lorsque le tendon est enflammé, il s'épaissit et peut générer un petit nodule, qui a du mal à passer sous la gaine. Le conflit entre le tendon fléchisseur et sa gaine à la base du doigt se traduit par un accrochage caractéristique à effet "ressort" lorsque la gaine laisse passer le nodule. L'inflammation chronique génère un cercle vicieux : le tendon épaissi accroit le frottement, qui à son tour augmente l'inflammation. Dans les cas plus graves, le doigt peut parfois rester complètement bloqué en flexion. Les anti-inflammatoires AINS et la physiothérapie sont sans efficacité. Un traitement est spectaculaire : une seule infiltration de cortisone dans la gaine du fléchisseur au niveau du nodule (une barquette d'Altim, Cortivazol à 3,75 mg) résolvait la difficulté, mais le produit a été retiré de la vente en France pour une durée indéterminée (arrêt de production et d'approvisionnement). Utiliser alors comme substitut le Diprostène (Bethaméthasone 9 mg) en seringue de 1ml pré-remplie). (Voir pour faire l'infiltration un bon rhumato ou un chirurgien de la main (l'infiltration doit en effet être pratiquée dans des conditions d'asepsie très rigoureuses). Si l'affection venait à récidiver après échec du traitement médical, il faudrait alors faire appel à la micro-chirurgie d'un spécialiste de la main. C'est une chirurgie ambulatoire, rapide et peu douloureuse, réalisé sous anesthésie loco-régionale : En incisant la gaine du tendon à la racine du doigt, on libére le tendon avec un résultat habituellement radical et définitif. ANKYLOSE DU MEDIUS C'est l'ankylose de l'articulation du médius par tenosynovite. La capsule synoviale et le tendon sont enflammés, provoquant raideur et douleur au niveau des articulations. DYSTONIE DU MEDIUS La dystonie du médius est exceptionnelle, mais la littérature a cité des cas. DYSTONIE DE FONCTION La dystonie de fonction définit un trouble du contrôle des mouvements au moment du jeu de l'instrumentiste, avec survenue de contractions musculaires involontaires. Cette pathologie insidieuse n'est douloreuse que chez seulement 9 % des patients, mais se révèle un sérieux handicap pour les musiciens de haut niveau. La dystonie de fonction ne touche quepeu de musiciens (1 %), particulièrement ceux de musique classique. Les instrumentistes à vent peuvent également présenter êtres victimes de cette affection en présentant une dystonie des muscles labiaux. ALGODYSTROPHIE Il s'agit d'un "dérèglement" de la douleur, alors qu'il n'y a aucun problème sous jacent. La main s'œdématie, devient douloureuse et s'enraidit progressivement. L'évolution peut être longue, des séquelles sont possibles (douleurs résiduelles, raideur des doigts ou du poignet voire de l'épaule. Le traitement est difficile et fait appel à des produits spécifiques et à la rééducation. Consulter un spécialiste de la main. ARTHROSE une arthrose de la base du premier métacarpien est peu fréquente, mais existe chez les sujets prédisposés. CERVICALGIES Les cervicalgies sont plus rares chez les clarinettistes, car les instrumentistes jouent dans une position relativement satisfaisante sur le plan de la stature générale. L'arthrose cervicale est généralement due à d'autres causes, mis peut être très gênante pour le musicien. Traitement par massages et rééducation, et si indispensable : anti-inflammatoires (AINS).
Le bec de la clarinette est pincé entre les lèvres. L'anche repose sur la lèvre inférieure, elle-même tendue sur les incisives. CHÉILITE DE LA LÈVRE La pression sur la fine lamelle de roseau peut occasionner une irritation ou une blessure des muqueuses avec possibilité de chéilite consécutive. Alors, stop au travail excessif, repos jusqu'à cicatrisation, puis reprise d'un travail plus mesuré ! CAL DE LA LÈVRE L'échauffement du au frottement de l'anche sur la lèvre inférieure peut à la longue dégénérer en cal. Il est admis qu'on peut tenter d'y remédier en intercalant une feuille de papier à cigarette entre la lèvre et l'anche... Nous n'aimons pas cette méthode inefficace et qui nuit au jeu de l'instrumentiste, et recommandons plutôt de ne pas s'enferrer dans l'obstination : travaillez par petites séances plus espacées. HERPÈS LABIAL Plus grave encore, l'altération répétitive des lèvres peut favoriser l'apparition d'un herpès labial récidivant. Dans ce dernier cas un traitement préventif ou curatif à l'Aciclovir sera d'une aide précieuse. (2 comprimés par jour en curatif, 1 comprimé par jour en préventif.) L'herpès étant très contagieux, il va de soi qu'on ne prêtera en aucun cas son instrument !
Lorsque le souffle intervient dans l'expression artistique, en particulier dans l'utilisation d'un instrument à vent, une pathologie de l'appareil respiratoire peut occasionner une difficulté, allant du simple désagrément à l'impossibilité rare à pratiquer. Les artistes interprètes ou exécutants peuvent être gravement atteints par des maladies respiratoires qui, comparativement, ne causent que des inconvénients modestes pour les non-musiciens. Le jeu d'un instrument à vent, comme par exemple celui de la clarinette, necéssite un fonctionnement correct de l'appareil respiratoire. En effet une pression régulière de la colonne est nécessaire à une expression artistique satisfaisante. L'asthme, la bronchite virale ou bactérienne seront naturellement prises en charge. Des cas de barotraumatismes, bien que plus fréquents chez les trompettistes, ont été signalés chez les clarinettistes. Une valeur élevée de la pression dans les voies respiratoires peut en effet provoquer un barotraumatisme, avec toutes les consquences graves que cela implique. Ces pathologies méritent donc d'être connues pour être détectées le plus précocement possible, car chez un artiste confirmé, une affection respiratoire même mineure peut avoir des répercussions négatives sérieuses. La prise en charge de ces pathologies aiguës ou chroniques est par conséquent indispensable.
CAL DU POUCE Qui n'a entendu parler du fameux cal du pouce du clarinettiste ? Celui-ci peut s'avérer très douloureux. Rien de plus simple alors que de protéger la callosité par un doigtier ou une bande d'élastoplaste soigneusement recouverte pour qu'elle ne colle pas au corps inférieur de la clarinette. L'idéal est de se faire confectionner un protège-pouce en tissu épais et doux (genre suédine) et de le mettre à chaque séance de travail. Le cal du pouce disparaît de lui même, à condition de réduire sensiblement le temps de travail.
Il faut enfin mentionner les pathologies auditives. Un dommage de l'oreille interne touche souvent les musiciens, et par conséquent aussi les clarinettistes : la statistique montre un audiogramme altéré chez près de 3/4 des musiciens d'orchestre. La surcharge sonore, en détériorant des cellules ciliées, fait baisser la sensibilité de la membrane basilaire du limaçon : l'auditeur se plaint alors d'une sensation de "coton dans les oreilles". Et si les surcharges sonores sont récurrentes, les cellules ciliées finissent par mourir, avec une qualité d'ouïe fortement amoindrie. Le barotraumatisme peut induire également une perte auditive. Des acouphènes ou Tinnitus (chuintements, sifflements, bourdonnements, etc.) peuvent apparaître. Un audiogramme chez un médecin ORL est vivement conseillé, qui vous indiquera le niveau des séquelles. Comme aucune opération, ni médicament ne peut ramener les cellules ciliées mortes à la vie, vous comprenez l'intérêt d'une prévention sérieuse, avant d'en arriver à cette véritable infirmité. Évitez de vous exposer à des niveaux sonores excessifs, sans oublier les Walkman ou autres systèmes à écouteurs !
Le stress est la sensation éprouvée face à une situation à laquelle on ne se croit pas capable de répondre correctement. Par exemple, le travail d'un trait très difficile, la difficulté de maîtriser une partition ou un programme dans des délais fixés, souvent trop courts, sont des sources de pression nerveuse. La concentration et la "tension nerveuse" qui en résulte est inévitable au cours d'un concert de clarinette. Mais cette adaptation à la "contrainte" est un élément positif : l'action de jouer est libératrice, et l'énergie déployée par l'artiste pour communiquer avec son public devient vite, au contraire, une des plus grandes joies de la vie. L'anxiété de performance ou "trac" est hélas bien connu des émotifs. Tous les vrais artistes sont des émotifs, mais il faut bien dire que leur affectivité est aussi leur force. Cependant, lorsque cet excès de sensibilité devient paralysant, il devient un handicap, voire une pathologie. Simple peur, voire angoisse, qui peuvent aller jusqu'à sudation, sensation de bouche sèche, tachycardie, tachypnée, douleurs thoraciques et en deviennent les principales manifestations physiques. Aussi, le clarinettiste, comme tout être qui se respecte devra apprendre à se raisonner et à se prendre en charge mentalement. Il pourra s'aider d'exercices respiratoires profonds, d'autosuggestion, d'hydrothérapie. Tous les ressorts de son imagination seront peut-être nécessaires afin de parvenir à la décontraction. Dans les cas plus graves, l'aide d'un médecin s'imposera. La mise en condition mentale est souvent évoquée comme un des éléments importants de la performance sportive. Nous avons vu qu'une représentation musicale publique est toujours un challenge. Les concours de médailles au conservatoire ou plus tard les compétitions d’orchestres élèvent la performance à des degrés extrêmes, tout à fait comparables à celle de sportifs de haut niveau. C’est pourquoi des écoles spécialisées proposent aujourd'hui une préparation psychologique, avec concours fictifs pour apprivoiser le trac, le stress ou l’anxiété : ces "répétitions" veulent ramener à une plus juste proportion l’importance de la future épreuve. Une étude révèle que 3 à 5% de la population serait touché par "l'anhédonie musicale". L'anhédonie (a, "sans" et hêdonê, "plaisir"en grec) est une carence à ressentir un plaisir positif. Donc en ce qui concerne la musique, une incapacité à ressentir une émotion et du plaisir à l'écoute de la musique. Autant dire qu'il vaut mieux s'abstenir dans ces conditions de la pratique d'un instrument de musique ! Pour les patients qui sont atteint de ce handicap, il n'y a pas pour l'instant de vraie solution, puisque, même s'il comprennent intellectuellement l'intérêt de la musique, il sont incapables d'en tirer le moindre émoi. Il s'agirait d'un déficit de relation fonctionnelle entre les zones du cerveau gérant les informations auditives et les centres de gratification. pour cette pathologie, il vaut mieux chercher son plaisir dans un autre domaine que celui de la musique.
La médecine des tendinites associe repos, exercices de relaxation, massages et rééducation. Il est d'usage de faire appel aux anti-inflammatoires stéroïdiens (corticoïdes) ou non (AINS), par voie générale ou locale. Mais moins on prend de médicaments (sauf dans des cas très précis), mieux on se porte ! Les corticoïdes ne seront prescrits qu'en tout dernier recours, sauf pour des pathologies spéciales comme le nodule du médius. MÉDECINE PHYSIQUE On préférera de loin une thérapeutique basée sur la médecine physique. Celle-ci (Radar, infra-rouges, ondes courtes) ne présente pas les inconvénients des anti-inflammatoires (attention au danger des corticoïdes et aux troubles gastro-intestinaux des AINS !). La médecine physique engendre des résultats plus durables en fin de compte. MASSAGES ET RÉÉDUCATION Des séances régulières de massages seront prescrites, notamment de "massage transverse" (On pince le tendon comme une corde de guitare et on l'écrase en le faisant rouler sous les doigts), très douloureux, mais ô combien efficient (parlez en à votre kiné) ! Des séances de rééducation seront prescrites, parfois durant des années. NATATION Cependant un des meilleurs moyens "naturels" de stopper une tendinite de l'épaule et membre supérieur est de pratiquer régulièrement la natation (brasse, brasse coulée et nage sur le dos). Sinon, s'efforcer de nager durant au moins 15 jours à raison de 15 à 20 minutes chaque jour en eau tiède (entre 25° et 30°). Bien entendu, si cela est possible, la mer est préférable à la piscine par le fait qu'elle est "vivante" c'est à dire mobile, et riche en oligo-éléments. La natation constitue un excellent exercice d'entretien et prévient l'apparition des lésions tendineuses. Sans compter son effet anti-stress et relaxant. Résultats garantis ! NODULE DU MEDIUS Le nodule du médius sera traité par une seule infiltration d'Altim ou de Diprprostene ou par chirurgie ambulatoire en cas d'echec recurrent du traitement médical.
La prévention des pathologies liées à l'exercice de la clarinette est surtout basée sur la suppression des violences préjudiciables, et sur une rééducation posturale bien conduite. Le corps assuré et bien détendu, une respiration aisée, ample et profonde favoriseront la bonne relaxation. En cas d'apparition de signes de contracture dorsale, arrêtez de jouer et faites quelques mouvements de décontraction.
RÉGLES D'HYGIÈNE ÉLÉMENTAIRES : Éviter de manger juste avant de jouer, se laver chaque fois les mains au savon de Marseille et les dents avant de souffler dans sa clarinette. Il est aussi recommandé de bien nettoyer son instrument après utilisation. .- Laver chaque fois après usage le bec de la clarinette à l'eau savonneuse (savon de Marseille) ou à défaut avec du liquide à vaisselle. Utiliser de l'eau froide, ou mieux tiède, mais jamais chaude, ce qui pourrait endommager l'ébonite du bec, qui verdit sous l'effet de la chaleur). - Laver tous les mois l'écouvillon à l'eau et au savon. - Prendre l'habitude d'un échauffement en douceur avant les indispensables mais traumatisants exercices. - Travailler dans la décontraction, avec des pauses et oublier le stress ! Savoir s'arrêter lorsque la tension devient trop grande ou que la fatigue commence à se faire sentir. - Pratiquer des exercices d'étirement après le travail et des massages en cas de besoin. NETTOYER LA CLARINETTE ET DÉSINFECTER LE BEC Pour nettoyer la clarinette, il faut d'abord la démonter. Passer alors l'écouvillon ou un chiffon ad-hoc dans la lumière des deux corps, baril, pavillon. Terminer en passant une chamoisine propre sur le clétage. Replacer chaque fois l'instrument dans son étui. Ne pas omettre non plus de laver régulièrement écouvillon et chiffons ! Pour désinfecter le bec et l'anche : démonter les 3 parties, bec, ligature et anche, puis passer les chacune à l'alcool à 90°, après les avoir lavées extrêmement délicatement à l'eau savonneuse. Faire très attention à ne pas abîmer l'anche, si fragile ! Dans la foulée désinfecter aussi régulièrement le couvre-bec (étui protège-bec)!
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